Premier rapport sur l'Algérie

"Messieurs, contrairement ?ses usages, la Chambre a compos? cette ann嶪, la commission des cr嶮its extraordinaires d'Afrique de dix-huit membres au lieu de neuf. En prenant une mesure aussi exceptionnelle, elle a, sans doute, voulu manifester une pens嶪 dont votre commission a d?rechercher avec empressement le vrai sens. Jamais notre domination en Afrique n'a sembl?menac嶪 de moins de dangers qu'en ce moment. La soumission dans la plus grande partie du pays, succ嶮ant ?une guerre habilement et glorieusement conduite; des relations amicales ou paisibles avec les princes musulmans nos voisins; Abd-el-Kader r嶮uit ?se livrer ?des actes de barbarie, qui attestent de son impuissance plus encore que de sa cruaut? la Kabylie dispos嶪 ?reconna褾re notre empire; l'instigateur de la derni鋨e insurrection r嶮uit ?se remettre entre nos mains, et venant faire appel ?notre g幯廨osit? apr鋊 avoir vainement essay?de r廥ister ?notre force, tel est le spectacle qu'offrent aujourd'hui nos affaires. Ce n'est donc pas dans la vue de conjurer des p廨ils que la Chambre a voulu provoquer, cette ann嶪, un examen plus solennel de la question d'Afrique. On peut dire, au contraire, que c'est le succ鋊 de nos armes et la paix qui en a 彋?la suite, qui cr嶪nt aujourd'hui ?ses yeux un 彋at nouveau et appellent des r廥olutions nouvelles."